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Some defects (mutations) on the ryanodine receptor gene (RYR1) have been shown to be associated with muscle disorders such as malignant hyperthemia (MH) and central core disease (CCD). MH is a pharmacogenetic disease triggered in susceptible individuals by commonly used anesthetics.
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Certaines modifications (mutations) du gène récepteur de la ryanodine (RYR1) ont déjà été mises en rapport avec lhyperthermie maligne (HM) et/ou la Central Core Disease (CCD). LHM est une maladie provoquée par le contact avec certains narcotiques. Chez les personnes sensibles, ceux-ci provoquent un hypercatabolisme sévère. LHM étant transmise par un gène dominant, tout enfant dune personne HM-positive a 50% de chances dhériter de la mutation et dêtre également HM-positif. Chez les personnes HM-positives sous anesthésie, on observe fièvre, rigidité musculaire et forte augmentation du CO2 expiré. Des particules musculaires passent dans le sang et donnent aux urines une coloration foncée. Si cette situation nest pas rapidement détectée et traitée, elle peut être mortelle. Les personnes HM-positives pouvant être anesthésiées à laide dautres produits narcotiques inoffensifs, il est important deffectuer le diagnostic avant lanesthésie (diagnostic présymptomatique). Le test diagnostique le plus fréquent pour lHM est le test de contracture musculaire. Celui-ci est réalisé sur un échantillon musculaire vivant frais, prélevé par biopsie musculaire de la cuisse. La force musculaire de léchantillon est mesurée sous concentration croissante dhalothane ou de caféine. Les valeurs obtenues permettent de confirmer ou dexclure la susceptibilité à lHM. Cependant, ce test est invasif, coûteux et long. De plus, il ne peut pas être effectué sur les jeunes enfants, les personnes handicapées ou âgées. La CCD est également une maladie musculaire à transmission génétique dominante, caractérisée par une faiblesse musculaire et liée de près à lHM. Ainsi, la majorité des patients atteints de CCD ont également une susceptibilité à lHM. Chez 40% des familles suisses HM, nous avons trouvé des mutations du gène du récepteur de la ryanodine. Ce résultat permet un diagnostic génétique de lHM chez 40% des familles; en revanche, il en reste 60% pour lesquelles la cause génétique de lHM est encore inconnue.
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Einige Veränderungen (Mutationen) auf dem Ryanodin-Rezeptor Gen (RYR1) sind bereits mit Muskelerkrankungen wie der Malignen Hyperthermie (MH) oder und Central Core Disease (CCD) in Verbindung gebracht worden. Die MH ist eine Erkrankung, die durch den Kontakt mit bestimmten Narkosemitteln entsteht: Bei empfindlichen Personen können sie zu einer starken Steigerung des Stoffwechsels führen. Da MH dominant vererbt wird, muss jedes Kind einer MH-positiven Person zu 50 % damit rechnen, die Mutation zu erben und ebenfalls MH-positiv zu sein. Bei MH-positiven Personen, die unter Narkose stehen, entwickelt sich zusammen mit Fieber und einer Muskelstarre eine rasche Zunahme der CO2-Produktion: Muskelbestandteile gelangen in die Blutbahn und färben den Urin dunkel. Wird diese Situation nicht rasch erkannt und behandelt, so kann eine MH-Episode tödlich verlaufen. Weil MH-positive Personen mit sicheren, alternativen Narkoseverfahren anästhesiert werden können, ist es wichtig die Diagnose einer MH vor einer Narkose (präsymptomatisch) zu stellen. Der am häufigsten verwendete diagnostische Test für eine MH-Diagnose ist der Muskelkontrakturtest. Hierzu wird eine frische, vitale Muskelprobe benötigt, die mit einer offenen Muskelbiopsie aus der Oberschenkelmuskulatur entnommen wird. Unter steigenden Konzentrationen von Halothan oder Koffein wird die Muskelkraft der Muskelprobe in einem Testbad gemessen. Aufgrund der erhaltenen Werte lässt sich die Veranlagung zur MH bestätigen oder ausschliessen. Dieser Test ist jedoch invasiv, teuer und zeitaufwändig. Ausserdem kann er bei kleinen Kindern, behinderten Personen oder älteren Menschen nicht durchgeführt werden. Die CCD ist eine ebenfalls dominant vererbte Erkrankung der Muskulatur, welche durch eine Muskelschwäche charakterisiert und mit der MH nahe verbunden ist. So sind die meisten CCD-Patienten auch empfindlich für die MH. Bei 40% der Schweizerischen MH-Familien haben wir Mutationen im Gen des Ryanodinrezeptors gefunden. Dieses Resultat ermöglicht eine genetische MH-Diagnostik bei 40% der Familien; allerdings bleibt bei 60% die genetische Ursache der MH weiterhin unklar.
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